Au cours du dernier conseil d’agglomération, était mis au débat et au vote le renouvellement de la délégation de service public des transports en commun.
Alors que le rapport du GIEC annonce que tout se joue dans les 10 ans pour l’urgence climatique, alors que la commission de révision du programme de la ville d’Agen avait mis l’accent sur la nécessité de revoir les transports urbains, l’Agglo, faute de schéma de mobilité finalisé, a fait le choix de renouveler son contrat quasi identique avec Keolis et de rester dans son immobilisme pendant encore 3 ans.
Entre les bus moins polluants et les vélos électriques, il a fallu choisir l’un ou l’autre… Ca ne sera pas les bus au biogaz.
Entre la tarification attractive et un réseau efficace, ni l’un, ni l’autre, bien au contraire.
Pas d’incitation tarifaire allant vers la gratuité des transports.
Pas de recherche d’attractivité supplémentaire par l’amélioration de l’offre pour favoriser le transfert modal.
A l’échelle d’une agglomération telle que celle d’Agen, à croire qu’ils ne veulent pas inciter les habitants de l’Agglo à prendre le bus !!
Le vote sur la tarification a été reporté : n’osent ils pas encore augmenter les tarifs ? Ca ferait mauvais genre après la taxe sur le foncier bâti…
Le seul point positif est l’augmentation du parc de vélo électrique (nombre de stations et de vélos).
Oui l’urgence climatique et sociale est là, mais l’Agglo préfère elle se targuer de faire des économies financières avec le nouveau contrat.
Les transitions écologique et énergétique ne sont définitivement pas leur urgence !!
Oui il va falloir assumer que celle-ci a un coût, oui il va falloir faire des choix politiques et pas repousser cela encore une fois aux calendres grecques, c’est la condition sine qua non à la sauvegarde de notre environnement.